YAADAL VOUS INVITE LE SAMEDI 17 NOVEMBRE


Soirée de soutien: demandez le programme!


A LA RENCONTRE DES ÉLEVEURS PEULS WODAABE DU NIGER 







18h00 
Accueil en photos et projection du Film "la saison des non-pluies" de Thomas Fish

18h30 
Table ronde avec JP Valentin et Thomas Fisch, documentaristes, Christine Muratet (RFI) et Eric Schneider, journalistes, Almoktar Allahoury (association Le cri de la cigogne) et un représentant du CCFD. 

Vivre au Sahel aujourd'hui : un défi impossible ?

20h00 
Dîner africain

21h00 
Conte musical "La femme bleue" de Maguy Vautier
  
21h30 
Concert acoustique de 
Pedro Kouyaté 
(découvrir Pédro Kouyté)






EXPOSITION PHOTO
ARTISANAT TOUAREG et WODAABE


Samedi 17 novembre

Centre d’animation Place des fêtes

Métro PLACE DES FETES - 

2/4, rue des Lilas (75019)


PAF 5€ / Bénéfices au profit de l'association YAADAL



Affiche de l'événement, disponible ainsi que les tracts sur demande à  yaadal









Rencontre de juillet

Eric Schneider du Youth Leader Magazine (lien vers leur site) a rencontré les représentants de Foudouk qui sont en ce moment en Europe.
De cette rencontre, un article et une mobilisation, avec en projet un"jumellage" entre collègiens d'ici et de Foudouk, et peut-être la construction d'un internat en "dur" pour les collégiens de Foudouk qui vivent à Agadès loin de chez eux.

"Announcing the the YL WODAABE Alliance!
It’s July 2012, and YL volunteers and readers chip in to facilitate an encounter between Nassamou, chief of the Puelh Wodaabe and YL Magazine’s Eric Schneider. One week later, they have met. This account is the prequel to adding lines to a 5,000 year long story. You can be part of it.
By Eric Schneider for Youth Leader Magazine"

bientôt, des moulins à mil à Foudouk

L'association antillaise : "chante la fraternité du monde " , qui édite des CD de chansons et finance des projets de développement , nous a donné une forte somme (2400 EUR) pour financer l'achat de moulins à mil . La vie des femmes qui s'épuise dans le pilage à la main va pouvoir devenir un peu plus légère !
La coopérative des femmes nous a adressé une lettre très touchante.

Crise alimentaire au Sahel

La crise alimentaire touche évidemment de plein fouet le village de Foudouk. 

Prévue depuis octobre comme le montre la carte de l'ACF, il faut lui ajouter le problème des spéculateurs qui ont fait augmenter les prix de façon alarmante.



La malnutrition, déjà bien présente au village, s'accentue.le prix des denrées alimentaires ne cesse d'augmenter et les vaches, à cause de la sécheresse, manquent de pâturages.

Pour aider Foudouk à passer cette période, vous pouvez faire un don


En savoir plus:

Article du Monde de février dernier: le sahel menacé par une crise alimentaire prevue depuis octobre

RFI relaye l'appel à dons d'OXFAM France pour venir en aide aux populations du Sahel.

Médecins du monde aussi fait appel aux dons et dénonce la situation au Niger.

L'UNICEF titre sa campagne d'appel aux dons e n ligne: Urgences nutritionnelles.

Actualités de l'association- Février 2012

Les charrettes-citernes sont arrivées.


Elles permettent désormais aux villageois de foudouk un approvisionnement en eau beaucoup moins fatigant et beaucoup plus rapide.

Le projet de moulin à mil va voir le jour grâce à un don de particuliers. La tâche quotidienne s'en trouvera allégée et va permettre aux femmes de développer d'autres activités.


Les ventes de fin d'année que nous avons organisées ont permis un envoi d'argent pour le village.

Marchés de Noel:

au Jardin partagé Saint Blaise dans le 20me (marché du jardin)







avec le CCFD à Pantin pendant une semaine












Plusieurs ventes:

lors de réunions amicales ou familiales, auprès de salariés d'une assurance, ...

et à Dioulard notamment lors d'un bal organisé par le secours catholique.




En avril, nous envoyons notre présidente nous représenter lors du forum "incarner l'utopie" organisé par Terre du ciel. ce sera une occasion de plus de nous faire connaître.

Actualités de l'association- Octobre 2011

Cet été, quatre représentants du village se sont rendu en Europe.
Cela leur a permis de générer des revenus pour le village (ventes de bijoux), mais leur a donné surtout l'occasion de nouer et renouer des liens avec des personnes ou des associations qui peuvent aider le village d'ici.

Depuis déjà longtemps, des représentants de leur peuple Wodaabés n'hésitent pas à faire de longs voyages pour faire connaître leur culture, alerter sur leur situation critique: rencontre avec des représentants du peuple Masaï, avec qui ils ont beaucoup de problèmes similaires, participation au forum social au Brésil, échanges avec des associations, belges, suisses, italiennes, françaises, américaines et même internationales.

Durant leur séjour à Paris, l'association Yaadal s'est mobilisée pour les accueillir et organiser avec eux des tenues de stands en brocantes, festivals et autres lieux insolites ainsi qu'à la fête de l'huma.

Alertés sur les problèmes d'alimentations rencontrés actuellement par les habitants de Foudouk (hausses du prix du riz), nous étudions avec le village la nécessité d'un moulin à mil.
En effet, le constat actuel est une hausse de la consommation de mil du fait de la rareté et de la cherté du riz en ce moment. Du coup, les femmes ont beaucoup plus de travail pour piler le mil ce qui génère beaucoup de fatigue, prend du temps sur tout le restes des tâches.

Le projet d'achat de moulin à mil est mis à l'étude: évaluation des besoins exacts, cout de l'opération. Les questions de durabilité (cout de fonctionnement pour les habitants par exemple) sont au centre de la réflexion. Un appel à dons et la recherche de financement seront fixés en décembre.

Les problèmes liés à l'accès à l'eau restent notre priorité.
Nous avons financés avec des dons récoltés cette année deux charettes-citernes fabriquées à Agadez.
Elles peuvent contenir chacunes 300 litres et vont permettre de minimiser la corvée d'eau pour les villageois. A savoir que le puit utilisable est à trois kilomètres.
Nous attendons la confirmation de leur arrivée à foudouk.
Pour le puit dans le village, il est à sec et le projet des villageois est de le surcreuser. Il permettra ainsi un accès à l'eau pour les habitants et peut-être la création d'un petit jardin maraicher.

Nous lançons pour les y aider dès maintenant une recherche de fonds auprès de fondations privées et envisageons dès janvier, premier anniversaire de notre compte en banque, une demande de subvention auprès du conseil régional Ile-de-France.

A l'étude aussi à Yaadal, la commercialisation en France des broderies des femmes du village, qui perpétuent une tradition très ancienne. Elles brodent des symboles Wodaabes sur des habits, des petits sacs, ...

Vous souhaitez aider Foudouk, participer aux actions de Yaadal, contactez nous par mail ou sur facebook.

LE TAXI-AMBULANCE est arrivé à FOUDOUK

A l'initiative de l'association Yadaal et du Secours Catholique de Dieulouard (Meurthe-et-Moselle), en avril dernier, le véhicule kangoo, adapté pour les pistes africaines par le garage Gaudron de Dieulouard partait du port d'Anvers pour un trajet maritime de 15 jours à destination du port de Lomé au Togo.

Depuis Lomé, le chef du village de  Foudouk conduisit le kangoo jusqu'à destination après 2300 kms de pistes. Ce fut la fête à l'arrivée d'autant que tout le matériel (vêtements, outils, pièces de rechange...) que la voiture pouvait contenir était aussi arrivé à bon port.


Ce véhicule va donc permettre aux habitants de ce village isolé dans le désert du nord-est nigérien, de s'approvisionner en nourriture au marché et de transporter vers l'hôpital d'Agadez, distant de 110 kms, les malades ou blessés qui jusqu'alors devaient se contenter de la médecine traditionnelle sur place.

Coût total de ce projet: 3422 euros.
Les fonds sont désormais réunis.
Merci à tous les donateurs, de Dieulouard, de Nancy et de Paris ainsi qu'au mécanicien.



Un Taxi-Ambulance pour Foudouk



Pour les éleveurs de Foudouk (Niger),
les mauvaises années s’accumulent.
Ils voient leurs vaches mourir et leurs ressourses diminuer.

Les aides internationales se font rares.
C’est pourquoi l’association Yaadal s’est créée pour les soutenir.

Aujourd’hui, Yaadal rassemble des fonds
pour leur envoyer un Taxi-Ambulance.

A Foudouk, l’hôpital le plus proche est à 130 Kms.
Le premier marché est à 30 kms.

Pour envoyer votre participation au Taxi-Ambulance:
Chèques à l’ordre de Yaadal,
25, rue des Lilas, 75019 Paris.

"notre monde est devenu trop petit pour eux"

Dans un pays sans eau que faire de la soif?
De la fierté si le peuple en est capable
Henri Michaux













Ils sont tombés du ciel avec armes et bagages.
Ils ont atterri sur le trottoir de la Goutte d'or, en grande tenue. Visage complètement voilé de leur cheich, blanc ou bleu, gris-gris au cou, sandales de cuir et pantalons brodés.
Princiers.
Ils étaient quatre, comme les rois-mages, autour d'une table de métal, entourés de leurs bagages -gros sacs ventrus, valises, et même cartables d'écolier.
Je les ai salués, comme il convient de saluer des étrangers qui arrivent dans votre royaume. Le lendemain, ils étaient encore là. Plus de bagages, et pour toutes armes, une théière et des verres minuscules, du thé et un pain de sucre.
C'est comme ça que je les ai rencontrés - Nassamou, Banwo, Haibala  et Doula.
Ils venaient, ils viennent de l'est du Niger, quelque part au milieu du désert du Ténéré. C'est là qu'ils vivent, bergers avec leurs troupeaux, vaches et chèvres. Avec leurs femmes et leurs enfants. Avec leurs tentes. Mais, guerre, sécheresse, réduction des territoires, le monde nomade est trop grand, et notre monde est devenu trop petit pour eux. Alors ils ont choisi de se sédentariser, de construire une école pour leurs enfants, une infirmerie, des maisons, un puits, seulement pour tout cela il faut de l'argent, ils sont donc venus en chercher au pays de l'argent : L'Europe. Ils ont accueilli chez eux des touristes, venus de Belgique, de Suisse, de France. Aujourd'hui c'est eux qui viennent. Vendre des bijoux touaregs, chercher des subventions pour faire tourner l'école, construire un dispensaire, un puits, acheter une voiture...
Je ne comprends pas tout le premier jour.
Juste qu'ils ont besoin de vendre leurs bijoux, de rencontrer des gens qui connaissent mieux que moi le fonctionnement des associations et des subventions, et aussi d'être logés ici en France, à Paris. Nous faisons ensemble le tour de la Goutte d'or, je leur présente quelques lieux suscpetibles de les accueillir, ou de les aider, la boutique de Kiné à l'Olympic, celle d'Isabelle Cherchevsky, le Cargo, et avant de partir, je leur laisse mes clés.
A mon retour je les croise à nouveau avant qu'ils ne reprennent l'avion pour Niamey. Claudine leur a trouvé une place pour vendre des bijoux à la fête de l'humanité. Chaque bijou vendu est un peu d'avenir.
Il ne reste plus qu'à créer une association pour que survivent la beauté, la fierté, la générosité et l'espace qui les habitent.

Marie-Florence Ehret, membre fondatrice de Yaadal.

"c’est le début de l’aventure … !"

Trois Anges venus d’ailleurs ?

Nassamou
C’est l’histoire de trois peuls woodabé, ambassadeurs de leur peuple, enturbannés, avec tuniques et sandales, qui débarquent de leur désert pour faire des affaires.  
Eleveurs de vaches,  en difficulté, ils viennent renflouer leur trésorerie et attirer notre attention sur leur existence menacée dans cette époque de mondialisation sauvage.
A la foire-exposition, une amie les rencontre à Nancy et me demande d’en héberger un à Paris  « cest le chef du village ! : il s’appelle Nassamou et il est si beau ! ». 
Je dis oui d’accord ! et c’est le début de l’aventure … !
Paris  la grande ville : un choc culturel pour notre woodabe analphabète, habitué au silence des grands espaces inhabités ! 
Il se perd dans les méandres du métropolitain et finit par arriver en gare de Pantin ; malgré son sourire, je vois qu’il n’en mène pas large. 
Vite, je l’emmène chez moi et l’installe devant un bon poulet hallal !  Ouf ! Il reprend confiance, la dame est gentille et il a une bonne chambre pour lui tout seul.

Il restera un mois chez moi. 

Bientôt, me voila devenue avec lui marchande de bijoux, et ce n’est pas pour me déplaire que de faire des affaires dans sa gentille compagnie qui favorise et attire les rencontres.  De plus, nous sommes au mois de juin, les  quartiers du nord-est sont en fête et impliquée comme je suis,  dans la vie associative, je n’ai pas trop de mal à trouver des débouchés pour ses bijoux touaregs dans les vide-greniers, fêtes de quartier etc..

L’année suivante, Nassamou revient avec son frère. Nous irons ensemble juqu’en Ardèche participer à un festival africain et rencontrer une association qui apprend aux africains à jardiner dans le désert.
Dans le même temps, la sècheresse frappe les bêtes de son village, les cheptels sont décimés. L’heure, malgré les rythmes endiablés du cabaret sauvage qui les invitent à participer à  leur marché africain, n’est pas à la joie. 






A leur départ, je décide de créer une association avec mes filles pour regrouper les personnes qui les ont rencontrés et aidés. 
YAADAL : Marchons ensemble, peut commencer !


Christine Fleuret, 
Présidente et membre fondatrice de Yaadal